Témoignages

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La parole est ici donnée aux étudiant.e.s. Voici leurs témoignages, de cursus transfrontaliers, d'expériences de mobilité via l'UniGR. Bonne lecture ! 

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Master trinational Histoire de la Culture, de la Littérature et de la Langue dans l'Espace d'Expression Allemande

16.08.2017 – Entretien avec Julia Monsees, étudiante du Master trinational Histoire de la Culture, de la Littérature et de la Langue dans l’Espace d’Expression Allemande au sein des universités du Luxembourg, de la Sarre et de Lorraine

Julia Monsees étudie trois matières principales au sein de trois universités dans trois pays : Le Master trinational de l’Université de la Grande Région traite les sujets de l’histoire de la culture, de la littérature et de la langue dans l’espace d’expression allemande. L’enseignement de ce programme d’études se déroule simultanément à l’Université de la Sarre, du Luxembourg et de Lorraine. L’étudiante de 26 ans raconte pour "abi.de" ses expériences (entretien en allemand, ne plus disponible en ligne).


 
12.12.2016 – Entretien avec Laura Zaccaria, étudiante du Master trinational Histoire de la Culture, de la Littérature et de la Langue dans l’Espace d’Expression Allemande au sein des universités du Luxembourg, de la Sarre et de Lorraine.

UniGR : Comment avez-vous pris connaissance, dans le cadre de votre Master, des possibilités d’études offertes par l’UniGR ?
Laura Zaccaria
: « Au début de mes études, j’ai été informée par mon directeur d’études sur l’UniGR et ses services dans le cadre du Master trinational. La particularité de ce Master est qu’il a été conçu dès le départ avec les possibilités d’études transfrontalières offertes en Grande Région. Le Master est proposé en commun par les universités du Luxembourg, de la Sarre et de Lorraine et profite ainsi de la vaste offre d’études présentes au sein du réseau universitaire de l’UniGR. »


UniGR : Pour quelles raisons avez-vous choisi de devenir étudiante du Master trinational ?
Laura Zaccaria
: « Il y avait pour moi plusieurs motifs pour commencer un tel programme d’études international, même si l’Université du Luxembourg est déjà connue pour son orientation interculturelle et multilingue. Comme j’étais satisfaite de mon Bachelor au Luxembourg et puisque je n’ai pas voulu renoncer à l’expérience à l’étranger, ce Master me paraissait être un choix approprié, aussi car la vie dans un petit pays tel que le Luxembourg ainsi que la proximité géographique des universités partenaires se prêtent à pouvoir profiter de leurs vastes programmes d’études. Le fait que je puisse acquérir un diplôme des trois universités présente pour moi une valeur ajoutée importante. De plus, j’ai la possibilité d’écrire mon mémoire de fin d’études comme une sorte de cotutelle. Pour cela, je peux choisir un correcteur de mon université d’origine et un correcteur d’une de mes universités partenaires. Ceci a l’avantage de me permettre de profiter de l’expertise de différents professeurs. »


UniGR : Comment vous déplacez-vous au sein de la Grande Région pour vous rendre dans les universités partenaires ?
Laura Zaccaria
: « Afin d’obtenir le triple diplôme, je dois effectuer au moins 30 ECTS dans chaque université, ce qui correspond approximativement à cinq cours. Par conséquent, je fais le trajet chaque semestre une ou deux fois par semaine vers Sarrebruck et/ou vers Metz. C’est pour cette raison que c’est une grande aide de pouvoir profiter du fonds de mobilité proposé par l’UniGR. Pour faciliter la mobilité aux étudiants, l’UniGR rembourse une grande partie des frais de déplacement à la fin des semestres, peu importe le moyen de transport. » (NDLR : base forfaitaire, voir conditions ici)


UniGR : Comment ressentez-vous votre expérience d’études au sein de trois systèmes universitaires différents ?
Laura Zaccaria
: « Un énorme enrichissement de ce programme trinational n’est pas uniquement la formation aux compétences multilingues et interculturelles, mais aussi la faculté d’adaptation aux différents systèmes universitaires. On apprend à connaître les différentes méthodes de recherche et d’enseignement des universités. Tout ceci devient de plus en plus important dans un temps de globalisation et augmente les opportunités professionnelles. Pourtant, étudier simultanément dans trois universités de trois différents pays nécessite une certaine qualité d’auto-organisation. Par contre, les directeurs d’études des universités ainsi que les collaborateurs de l’UniGR m’ont aidée à concevoir ma mobilité afin que j’aie le temps de me concentrer sur mes cours. Sur le site internet de l’UniGR se trouve une sélection de cours adaptés spécialement au Master trinational. Ainsi, on n’a pas besoin de consulter entièrement les programmes des trois universités, ce qui facilite énormément le choix des cours. La création d’un Learning Agreement n’est pas nécessaire non plus dans mon Master. En plus, souvent des « cours-blocs » sont proposés par les universités partenaires, pour que nous n’ayons pas besoin de nous déplacer chaque semaine à l’étranger. Tout ceci facilite les études simultanées dans plusieurs universités. »


UniGR : Que souhaitez-vous faire après vos études ?
Laura Zaccaria
: « Après mes études je désire travailler dans le domaine de l’édition ou dans un service de communication au sein d’une institution culturelle. Ceci ne doit pas forcément être au Luxembourg. Je peux m’imaginer commencer un parcours professionnel transfrontalier, je vais donc prendre en considération les offres d’emploi en Grande Région. »


UniGR : Recommanderiez-vous le statut étudiant UniGR aux autres étudiants de l’Université du Luxembourg ?
Laura Zaccaria
: « Puisque ce ne sont pas seulement les étudiants du Master trinational qui peuvent profiter de ce programme d’études transfrontalier, mais tous les étudiants de l’Université qui désirent effectuer une mobilité dans une des cinq autres universités du réseau UniGR – pour un ou même pour plusieurs cours – je ne peux que recommander le statut étudiant UniGR. Il offre la possibilité de se faire acquitter les cours effectués dans les universités partenaires et on reçoit une carte étudiante de l'université partenaire avec laquelle on peut utiliser les cantines et les bibliothèques sans payer de frais d’inscription supplémentaires. En plus, les collaborateurs de l’UniGR soutiennent l’organisation de la mobilité. »

Master binational en Etudes théâtrales et interculturalité

06.04.2017 – Entretien avec Sascha Dahm, étudiant du Master binational en Etudes théâtrales et interculturalité, semestre 2

Natalie Bloch:  Qu’est-ce qui vous a poussé, après avoir obtenu votre diplôme de Bachelor, à vous inscrire au Master en Etudes théâtrales et interculturalité de l’Université du Luxembourg ?
Sasha Dahm :  «  J’ai rapidement pris la décision de poursuivre mes études à l’Université du Luxembourg après avoir obtenu mon diplôme de Bachelor. Les nombreux nouveaux programmes de master qui y sont proposés répondaient à mes intérêts, en particulier le Master en Etudes théâtrales et interculturalité. Étant donné que je me suis beaucoup intéressé à ces deux spécialisations dès le début de mes études de Bachelor, leur combinaison a éveillé ma curiosité. Comme j’ai déjà pu acquérir des premières expériences pratiques au sein d’un théâtre, je suis donc d’autant plus content de pouvoir élargir mes connaissances et expériences, notamment dans le domaine théorique. »

Natalie Bloch :  Vous en êtes actuellement en deuxième semestre. Pouvez-vous déjà tirer un premier bilan ?
Sasha Dahm : 
« Mon bilan à ce stade est extrêmement positif. J’ai la sensation que la direction des études a bien analysé nos besoins et a mis sur pied un programme diversifié. Par ailleurs, c’est aussi une bonne chose que les professeurs entretiennent de très bons contacts avec les étudiants, qu’ils prennent en considération leurs suggestions et envies et les appliquent dans la mesure du possible. »

Natalie Bloch :  Quelle est la particularité de ces études à vos yeux? 
Sasha Dahm :
  «  Selon moi, la particularité de ces études est due à la combinaison des spécialisations en théâtre et en interculturalité, qu’on ne trouve, à ma connaissance, dans aucune autre université. L’interculturalité est d’ores et déjà une réalité quotidienne au Luxembourg et en Grande Région. Les théâtres tiennent compte de cette situation et proposent des programmes de plus en plus variés pour répondre à la diversité linguistique et culturelle. Dans un microcosme tel que celui de la Grande Région, ce programme d’études reflète donc au mieux les différentes réalités sociales. Le programme prévoit un stage dans un des théâtres de la Grande Région, ce qui permet aux étudiants d’acquérir une première expérience pratique. »

Natalie Bloch :  Ce programme a la caractéristique en plus de son offre académique de proposer des séminaires pratiques et des ateliers. Cela représente-t’il un plus pour vous ? 
Sasha Dahm :  « Les séminaires pratiques et les ateliers sont pour moi un élément central de ce programme d’études et offrent un contrepoids idéal aux séminaires théoriques. En travaillant avec des dramaturges, des managers culturels ou des comédiens, les étudiants aiguisent leur regard sur des processus théâtraux et culturels. L’atelier avec la dramaturge Katja Hagedorn (Rimini Protokoll) nous a permis de saisir toute la complexité de l’élaboration d’un concept approprié au théâtre. Le séminaire pratique de Hermann Lewen (l’ancien directeur du Mosel Musikfestival), auquel nous participons actuellement, nous initie à l’organisation concrète d’un festival et à sa gestion culturelle. Ces séminaires pratiques nous permettent d’acquérir de nouvelles compétences indispensables afin de pouvoir travailler plus tard dans le domaine de la culture ou du théâtre. 

Natalie Bloch :   En quoi, selon vous, étudier au sein de deux universités représente une valeur ajoutée ? 
Sasha Dahm :  « Étudier au sein de deux universités, c’est découvrir deux systèmes universitaires différents. Cela permet aux étudiants de découvrir de nouveaux domaines de recherche et de nouvelles méthodes qu’on ne connaissait pas forcément auparavant. La valeur ajoutée réside donc principalement dans la diversité complémentaire des thématiques : l’Université du Luxembourg est essentiellement axée sur le théâtre européen, tandis que l’Université de Trèves met aussi l’accent sur le théâtre asiatique, par exemple. »

Natalie Bloch :   Quel moyen de transport utilisez-vous pour vous rendre à l’université partenaire, à Trèves ?
Sasha Dahm :  « Afin de pouvoir obtenir le diplôme binational, je dois valider un certain nombre de cours à l’Université de Trèves, ce qui signifie que je dois m’y rendre une à deux fois par semaine chaque semestre. Via son fonds de mobilité, l’Université de la Grande Région (UniGR) offre une aide financière précieuse aux étudiants : à la fin de chaque semestre, elle rembourse en effet une grande partie des frais de déplacement, quel que soit le moyen de transport utilisé, sur une base forfaitaire. »

Natalie Bloch:   Quelles sont vos perspectives pour votre future recherche d’emploi ?
Sasha Dahm : 
« J’aimerais beaucoup travailler dans le domaine de l’enseignement, de la culture ou bien dans la gestion culturelle. L’important pour moi, c’est de conserver un lien avec le théâtre et de pouvoir l’intégrer dans ma carrière professionnelle. »
 



12.04.2017 - Interview avec Rina Galani, étudiante du  Master binational « Études théâtrales et interculturalité » à l’Université du Luxembourg, 2e semestre


Natalie Bloch : Pour quelles raisons avez-vous pris la décision, une fois votre diplôme de Bachelor obtenu, de poursuivre vos études avec un Master binational en études théâtrales et en interculturalité à l’Université du Luxembourg ?
Rina Galani :
« Plusieurs raisons m’ont poussée à me lancer dans ce nouveau Master. Tout d’abord, pendant mes études de Bachelor à l’Université du Luxembourg, j’ai découvert que les études théâtrales et l’interculturalité, deux domaines qui m’étaient auparavant inconnus, m’intéressaient beaucoup. Par la suite, la question de l’interculturalité a pris une telle importance dans ma vie, notamment privée, que j’ai ressenti le besoin d’entreprendre des études qui me permettraient d’approfondir cette thématique. De spectatrice à étudiante en études théâtrales, j’ai franchi le cap suite à un grand intérêt pour le théâtre. C’est dans le cadre des cours en études théâtrales et pendant mon séjour Erasmus à Vienne que j’ai découvert mon envie d’explorer les questions théâtrales et les processus qui les sous-tendent. Ce programme qui combine les études théâtrales et l’interculturalité d’une façon unique offrait donc le contenu idéal à mes yeux. Cependant, ce n’est pas que le programme du Master qui a joué un grand rôle concernant ma décision d’entreprendre ce parcours. Comme beaucoup d’autres étudiants, à l’issue de mes études de Bachelor, je me suis demandé si je voulais faire un Master au Luxembourg ou à l’étranger. Puisque je n’arrivais pas vraiment à me décider sur ce point, ce Master binational m’offrait une solution parfaite pour combiner ces deux options. Enfin, j’étais également attirée par la possibilité de faire un stage plus long, qui me permettrait de déterminer dans quelle direction je souhaite aller dans l’avenir. »         

Natalie Bloch : Vous êtes maintenant dans le 2e semestre du programme. Pouvez-vous déjà en tirer des premières conclusions ?
Rina Galani :
« Avant le début du programme, mon intérêt pour les études théâtrales était beaucoup plus développé que mes connaissances sur le sujet. Je me demandais si mon maigre bagage serait suffisant pour pouvoir maîtriser les matières du programme. C’est avec soulagement que j’ai pu constater, dès le premier semestre, que le programme s’adapte vraiment au niveau de chaque étudiant. Malgré l’importance des contenus théoriques, les cours d’introduction étaient conçus de façon intéressante, grâce à des exemples de mise en scène variés. La place accordée aux débats et aux échanges permettait également de ne pas donner l’impression que ces séminaires théoriques étaient trop "formels". Mais ce sont surtout les séminaires pratiques qui apportent une diversité au programme. À mes yeux, ces séminaires offrent une excellente occasion d’acquérir de l’expérience dans les différents domaines du théâtre. Jusqu’à présent, je trouve que l’offre de cours du deuxième semestre, qui va du théâtre antique au théâtre contemporain, est très diversifiée. J’apprécie aussi particulièrement que les étudiants bénéficient d’un encadrement individuel et que l’on s’intéresse réellement à notre avis et à nos besoins. Ce cadre optimal découle d’ailleurs en grande partie de la qualité de la communication avec la direction des études. D’un point de vue plus personnel, j’ai aussi constaté que la dimension binationale de ce programme m’oblige à m’organiser de façon autonome et efficace. »

Natalie Bloch : Selon vous, quelle est la particularité de ce programme d’études ?
Rina Galani :
 « Sur le plan du contenu, je trouve que l’approche d’interdépendance entre l’interculturalité et les études théâtrales est tout à fait unique. C’est cette démarche qui m’a séduite. De plus, le fait d’étudier en même temps dans deux universités différentes permet de ne pas seulement apprendre l’interculturalité, mais aussi de l’expérimenter concrètement. Toutefois, ce qui différencie avant tout ce programme à mes yeux, c’est son orientation pratique, que je trouve très enrichissante. Il est rare qu’un programme de Master universitaire accorde autant d’importance à l’aspect pratique, d’autant plus que les étudiants participent à la planification des séminaires pratiques et que leurs envies sont prises en considération. »

Natalie Bloch : Outre les séminaires théoriques, ce programme d’études comprend aussi des séminaires pratiques et des ateliers. Quelle est votre expérience de cette dimension pratique jusqu’à présent ?
Rina Galani :
« Étant donné qu’avant de commencer ce Master, mes contacts avec le monde du théâtre étaient principalement en tant que spectatrice, ces séminaires pratiques et ces ateliers m’offrent un espace d’expérimentation entièrement nouveau, dans lequel je peux tester mes propres talents et grâce auquel j’ai découvert de nouveaux centres d’intérêt et de nouvelles capacités. Les contacts directs avec des metteurs en scène, des acteurs et des responsables de projets culturels expérimentés permettent également de leur poser des questions sur leur expérience professionnelle et d’avoir un retour direct sur notre propre travail. L’hétérogénéité des événements organisés me permet aussi d’avoir un aperçu de la diversité du milieu théâtral. Il s’agit d’un élément particulièrement précieux pour moi, car je ne sais pas encore exactement quel métier je voudrais exercer plus tard et cela me permet d’avoir une bonne vue d’ensemble des possibilités. Tandis que dans le cadre du premier semestre, nous avons par exemple suivi un séminaire pratique plus axé sur l’aspect artistique avec Katja Hagedorn, dramaturge du collectif Rimini Protokoll, pendant le deuxième semestre, nous traitons plutôt la gestion culturelle et à l’organisation. »

Natalie Bloch : Selon vous, quelle est la valeur ajoutée d’un programme d’études organisé dans deux universités ?
Rina Galani
: « Selon moi, le fait d’étudier en même temps dans deux universités présente de nombreux avantages, malgré l’aspect parfois compliqué des déplacements. Tout d’abord, cela offre la possibilité exceptionnelle de combiner deux expériences d’études radicalement différentes – à savoir les études dans son propre pays et à l’étranger. Cet aspect m’attirait tout particulièrement parce que j’avais beaucoup de mal à choisir entre ces deux types d’études. C’est également intéressant au niveau de l’interculturalité, car cela permet de ne pas seulement aborder cette notion sur le plan théorique, mais aussi de participer soi-même à un échange interculturel en s’affranchissant des frontières entre les différents pays, les différentes cultures scientifiques et les différents systèmes universitaires. Un autre avantage, selon moi, est le fait qu’en tant qu’étudiante de ce Master binational à l’Université de Trèves, je puisse également profiter de l’offre de cours dans des disciplines apparentées. »

Natalie Bloch : Comment vous rendez-vous à l’Université de Trèves, partenaire du programme d’études ?
Rina Galani
: « Je tiens d’abord à souligner que tous les cours proposés à l’Université de Trèves ne doivent pas forcément être suivis à Trèves. Pour certains cours, il existe des solutions alternatives à Belval. Mais il faut tout de même être prêt à faire la navette entre Belval et Trèves pour ce Master binational. À cet égard, je trouve pratique qu’il y ait un bus qui fasse le trajet entre Belval et Trèves toutes les demi-heures ou toutes les heures – en fonction du moment de la journée. Les déplacements deviennent juste un peu plus problématiques quand les cours ont lieu tard le soir. Puisque c’était surtout le cas pour moi pendant le premier semestre, j’effectuais tous les trajets avec une autre étudiante. Sur le plan financier, les trajets ne coûtent pas cher aux étudiants, puisque l’Université de la Grande Région (UniGR - Fonds de mobilité) rembourse les frais de transport à la fin de chaque semestre, quel que soit le moyen de transport utilisé. »

Natalie Bloch : Quel métier voudriez-vous exercer plus tard ?
Rina Galani :
« Pour l’instant, je ne sais pas encore quel métier je voudrais exercer plus tard. Je n’ai pas entamé ces études dans le but d’atteindre un objectif professionnel prédéfini, mais plutôt par intérêt personnel. Pour moi, il s’agit avant tout de trouver, à travers différents cours, séminaires pratiques et ateliers, quel domaine m’intéresse le plus et dans lequel je souhaiterais m’investir à l’avenir, afin de pouvoir ensuite acquérir davantage d’expérience dans le cadre du stage prévu à la fin du Master. »

Veuillez cliquer ici pour avoir accès à la vidéo de l’interview.

Master in Border Studies

Il existe une vidéo officielle (lien vers Youtube) pour le Master en Border Studies, et les diplômé.e.s de la première promotion (2017-2020) ont également réalisé leur propre vidéo (lien vers Youtube).

Septembre 2018 - Article „Frontaliers à bien des égards“, Lydia Bier et ses expériences avec le Master in Border Studies

Lydia Bier n’était pas enchantée à l’idée de passer sa vie derrière un bureau. C’est pourquoi, suite à l’obtention de son diplôme de Bachelor en traduction, cette dernière a décidé d’entamer un Master en Border Studies. Dans le cadre de ce programme interdisciplinaire, l’étudiante de 24 ans navigue non seulement entre trois pays, mais évolue également dans trois langues. [...] Lire l'article entier sur abi.de

Statut étudiant UniGR

19.02.2018 – Entretien avec Andrea Kirschner et Sophie Belles, étudiantes du Bachelor en Psychologie à l'Université du Luxembourg

 

Vous êtes étudiantes du Bachelor en Psychologie de l’Université du Luxembourg et vous avez suivi des cours dans le cadre du statut étudiant UniGR à l’Université de Trêves lors du semestre d’hiver. Comment avez-vous eu connaissance du statut étudiant UniGR ?
C’est notre directeur d’études, André Melzer, et notre coordinatrice d’études, Simone Heiderscheid, qui nous ont fait connaître le statut étudiant UniGR.

Qu’est qui vous a motivé à utiliser le statut étudiant UniGR ?
Nous devions choisir un cours à option supplémentaire au Luxembourg. Mais aucun ne rencontrait nos centres d’intérêts. Pour cette raison, nous nous sommes lancées dans la recherche d’un cours de remplacement. Nous sommes tombées sur le cours „Questions choisies de psychologie clinique de l’enfance et de l’adolescence“ à l’Université de Trèves. Nous trouvions ce cours particulièrement intéressant, car ici, à l’Université du Luxembourg, il n’y a pas de cours de clinique qui se concentre sur la psychologie de l’enfance et de l’adolescence. Grâce au statut étudiant UniGR nous avons eu la possibilité de suivre ce cours.

Recommanderiez-vous le statut étudiant UniGR à d’autres étudiants de l’Université du Luxembourg ?
Nous recommanderions sans aucune hésitation le statut étudiant UniGR aux autres étudiants de l’Université du Luxembourg, d’autant plus que le processus d’inscription est peu contraignant et que la participation s’est déroulée sans problèmes. Ce statut offre la possibilité d’adapter son cursus à ses propres intérêts en choisissant des cours qui ne sont pas proposés par son université d’origine. De plus nous souhaiterions ajouter que nous avons été très bien accueillies et intégrées au sein de l’Université de Trèves.

Dans quelle mesure avez-vous pu tirer profit de cette expérience au-delà du suivi du cours en lui-même ?
D’une part, c’était très intéressant d’apprendre à connaître les structures et l’organisation des études dans une autre université. D'autre part, nous avons pu échanger avec les autres étudiants et faire de nouvelles connaissances. En outre, nous avons appris l’existence d’offres de formations dont nous n’avions pas connaissance comme, par exemple, celle de thérapeute de l’enfance et de l’adolescence.

Que voudriez-vous faire une fois votre Bachelor achevé ?
Une fois diplômées du Bachelor en Sciences de l’Université du Luxembourg, nous aimerions poursuivre nos études avec un Master en Psychologie. Pour autant que nous choisissions un master d’une université de la Grande Région, nous renouvellerions volontiers cette expérience transfrontalière.


Interview de Camilo Barrero, originaire de la Colombie, étudiant dans la filière «Historisch orientierte Kulturwissenschaften» à l'Université de la Sarre, 4ème semestre


Pendant que Camilio Barrero était à l'Université de la Sarre, il a utilisé son statut étudiant UniGR pour assister à des cours à l'Université du Luxembourg, ainsi que pour améliorer ses compétences plurilinguistiques.

Il a particulièrement apprécié la prise en charge des collaborateurs et collaboratrices de l'UniGR qui appartiennent à l'organisation pour la mobilité, ainsi que la possibilité de remboursement des frais de transport par le fonds de mobilité UniGR.