EurIdentity Story: Felix Dingwell & Felix Heß

1. Parle-nous un peu de toi : où et quoi étudies-tu ?
Salut, je m'appelle Felix. J'étudie la physique internationale à l'Université de la Sarre et à l’Université de Lorraine à Nancy.

2. Qu’est-ce qui t’a motivé à suivre le certificat EurIdentity ?
Depuis le début de mes études en 2020, j’ai étudié dans trois universités en France, au Luxembourg et en Allemagne. Les possibilités de mobilité internationale offertes par Erasmus et l’Université franco-allemande m’ont montré que l’Europe ne peut fonctionner que dans la coopération. Grâce à Schengen, je pouvais traverser les frontières sans difficulté. Au Luxembourg, j’ai eu la chance de visiter la Cour de justice de l’Union européenne. Après toutes ces expériences, j’ai voulu mieux comprendre le fonctionnement de l’Europe et de l’UE. Le certificat EurIdentity était alors le choix idéal.

3. Le programme permet de choisir librement des thématiques européennes. Y a-t-il un sujet qui t’a particulièrement passionné ?
En tant que polyglotte, j’ai particulièrement aimé un cours sur la diversité culturelle et le multilinguisme dans la littérature. Nous avons lu et discuté des classiques, mais aussi des œuvres moins connues. Avec mes camarades issus de nombreuses disciplines différentes, les échanges étaient toujours riches et pleins de perspectives variées.

4. Le premier module du certificat est un cours en ligne proposé par des enseignant.e.s de sept universités différentes. Comment as-tu vécu cette approche internationale et interdisciplinaire ?
Le fait de rassembler plusieurs experts issus de différentes universités dans un seul module en ligne a donné au programme un caractère véritablement européen et international. J’ai pu constater à quel point la coopération entre institutions peut aboutir à d’excellents résultats.

5. L’expérience de mobilité est un pilier du programme. As-tu remarqué des différences entre les cultures d'apprentissage ?
J’ai pu faire reconnaître plusieurs cours de mon séjour à l’étranger dans le cadre de mon Bachelor. Étudier dans une université étrangère m’a apporté une véritable perspective internationale. Je peux désormais très bien m’imaginer travailler en France dans le futur.

6. Quels ont été les plus grands défis personnels que tu as rencontré pendant le programme ?
Pour moi, le vrai défi était de sortir de ma logique très technique et mathématique propre à la physique pour m’ouvrir à la méthodologie des sciences humaines. Par exemple, j’ai dû apprendre à analyser une œuvre dans le cadre d’un cours d’histoire de l’art — ce qui était totalement nouveau pour moi.

7. A quel point le programme a-t-il influencé ton projet professionnel ou ta vision de l’avenir ?
Grâce au programme EurIdentity, j’ai élargi ma perspective. Je ne me vois plus forcément dans un métier purement scientifique. En combinant le certificat à ma formation principale, je peux désormais imaginer travailler à l’interface entre science et communication, ou dans la coordination de projets techniques. Le programme m’a vraiment ouvert de nouvelles voies.

8. Y a-t-il des moments particuliers qui te reviennent en mémoire ?
Oui, quand nous avons enregistré un podcast avec mes camarades dans le cadre du cours sur la diversité culturelle en littérature. Un super souvenir !

9. Le certificat EurIdentity est un jeu de mots entre « European Identity » et « Your Identity ». Ce programme t’a-t-il aidé à forger ou renforcer ton identité européenne ?
Le programme m’a vraiment marqué. J’étais déjà enthousiaste à l’idée d’Europe, mais maintenant je comprends beaucoup mieux la complexité réelle de l’Union européenne. Je recommande ce programme à tous les étudiants — peu importe leur discipline principale.

 

1. Parle-nous un peu de toi : où et quoi étudies-tu ?
J’étudie la socioinformatique à la RPTU sur le campus de Kaiserslautern et je suis sur le point d’obtenir mon diplôme de licence.

2. Qu’est-ce qui t’a motivé à suivre le EurIdentity Certificate ?
Je suis passionné par l’histoire européenne, la politique européenne et l’UE. Pour moi, l’Europe offre la possibilité d’apprendre de l’histoire et de construire ensemble une société diversifiée et ouverte. La situation géopolitique actuelle est une opportunité pour nous de former une communauté fiable, capable d’agir et démocratique grâce à la coopération européenne. Lorsque j’ai découvert la nouvelle offre du certificat EurIdentity, j’ai tout de suite su que je voulais m’inscrire. Ce certificat m’a permis d’étudier l’histoire pertinente ainsi que les structures et processus législatifs actuels de l’UE. En même temps, le défi de passer des examens en anglais dans un pays voisin de l’UE m’a beaucoup motivé.

3. Le programme permet de choisir librement des thématiques européennes. Y a-t-il un sujet qui t’a particulièrement passionné ?
Je suis particulièrement intéressé par la politique européenne et la politique numérique. Dans mes études en socioinformatique, j’ai déjà développé une conscience croissante des interactions entre la technologie et la société, ainsi que des conséquences sociétales positives et négatives. C’est pourquoi je m’intéresse depuis longtemps à la législation concernant les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle. Pour approfondir ce domaine, j’ai principalement suivi des cours sur la législation européenne et l’organisation de l’UE dans le cadre du certificat.

4. Le premier module du certificat est un cours en ligne proposé par des enseignant.e.s de sept universités différentes. Comment as-tu vécu cette approche internationale et interdisciplinaire ?
J’ai particulièrement apprécié les cours proposés par les professeur.e.s des universités partenaires. Ils m’ont donné l’opportunité de découvrir des formats d’enseignement différents, venant d’universités de divers pays. En même temps, c’était une chance de me familiariser avec des cours en anglais en parallèle à mon bachelor en allemand et de me préparer à un environnement professionnel international. J’ai aussi beaucoup aimé l’interdisciplinarité des cours : ils couvraient un large éventail de sujets, comme la philosophie, l’histoire, l’art et la politique. Cela m’a permis d’acquérir des connaissances de base dans différentes disciplines et de trouver des thèmes que je souhaite approfondir dans des cours ultérieurs.

5. L’expérience de mobilité est un pilier du programme. As-tu remarqué des différences entre les cultures d'apprentissage ?

En raison de la distance importante jusqu’à Liège, je n’ai pas pu assister à mes deux cours en présentiel. Il était donc d’autant plus utile que mon séminaire soit enregistré chaque semaine et mis en ligne. Je pouvais ainsi toujours regarder les cours/seminaires et prendre des notes sur les supports fournis. Lors de ces séminaires, ainsi que pendant mes examens écrits et oraux en présentiel, j’ai remarqué que l’enseignement à Liège se faisait plus sur un pied d’égalité : les professeurs et examinateurs étaient très accessibles, chaleureux et simples. Au milieu du séminaire, il y avait toujours une pause café de cinq minutes. L’examinateur de mon examen oral était très gentil et a créé une ambiance agréable. L’examen ressemblait davantage à une conversation détendue qu’à une épreuve stressante sous pression. Mon examen écrit avait aussi un format nouveau pour moi : une feuille papier avec 20 questions à choix multiple et une autre feuille pour cocher les cases correspondantes à chaque question.

6. Quels ont été les plus grands défis personnels que tu as rencontré pendant le programme ?
La mobilité. Comme je l’ai dit, je n’ai pas pu participer aux cours en présentiel. Se rendre aux examens sans voiture en utilisant les transports publics, c'est compliqué. Comme mes deux examens étaient à 9 h, il n’était pas envisageable de faire le trajet Kaiserslautern–Liège. J’ai donc logé chez des amis à Aix-la-Chapelle pendant une semaine. De là, un train rapide met une demi-heure pour arriver à Liège, ce qui m’a permis d’être à l’heure aux examens.

7. A quel point le programme a-t-il influencé ton projet professionnel ou ta vision de l’avenir ?

Le programme EurIdentity m’a permis de créer une spécialisation supplémentaire à côté de mes études, qui est en lien avec mon emploi étudiant. Avec le temps, il y a eu des synergies : les cours m’ont apporté des connaissances utiles pour le travail, et inversement, mon travail m’a aidé dans les cours du certificat. J’ai aussi relevé le défi de la mobilité. Aller dans une autre université, dans un autre pays, avec une autre langue, sans repères, et y réussir des examens a renforcé ma confiance en moi pour travailler à l’international et relever des défis dans un contexte international. Cela m’a aussi montré l’importance de l’apprentissage tout au long de la vie. Comme j’étais inscrit à Liège en tant qu’« étudiant libre », je souhaite continuer à me former ponctuellement à l’université même quand je commencerai à travailler à plein temps. Je suis sûr que toutes ces expériences me seront utiles dans ma future carrière.

8. Y a-t-il des moments particuliers qui te reviennent en mémoire ?
Pendant mon deuxième examen, il y a eu une tempête de neige autour de Liège. Aucun bus ne circulait en ville et les transports régionaux étaient arrêtés. J’ai donc dû marcher pendant deux heures dans une forte neige jusqu’à la gare et acheter un billet ICE. Sur le moment, c’était un peu pénible, mais avec du recul, c’est devenu une expérience.

9. Le certificat EurIdentity est un jeu de mots entre « European Identity » et « Your Identity ». Ce programme t’a-t-il aidé à forger ou renforcer ton identité européenne ?

Certainement. Le module de base m’a déjà beaucoup appris sur l’histoire et l’identité de l’Europe. Les cours du niveau avancé m’ont davantage montré l’importance de la coopération européenne. Je suis aussi très reconnaissant d’avoir pu me former au-delà des frontières grâce au programme EurIdentity. La possibilité de s’inscrire simplement comme étudiant·e dans une université partenaire à l’étranger et d’y étudier, ainsi que les échanges sur le campus, ont effacé pour moi les frontières nationales. Aujourd’hui, grâce à ce programme, je me sens bien plus lié à la communauté et à l’identité européennes que je ne l’étais avant.